Dans cet article, nous allons lever le voile sur une affaire de fraude aux visas européens d’une ampleur considérable. Une agence de voyages algérienne se trouve au cœur de ce scandale qui ébranle actuellement les autorités européennes et algériennes. Cette affaire complexe met en lumière les failles du système de délivrance des visas et soulève de nombreuses questions quant à la sécurité des frontières de l’Union Européenne. Restez avec nous pour découvrir les tenants et aboutissants de cette intrigue internationale.
Opération de démantèlement d’un réseau de faux visas en Algérie
Un réseau de faux visas pour le Royaume-Uni a été démantelé par les autorités algériennes, mettant en cause une agence de voyage à Jijel. L’enquête a débuté suite à l’arrestation d’un passager à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger, sur le point de s’embarquer pour Londres avec un visa frauduleux. L’ambassade britannique en Algérie a joué un rôle crucial dans la détection de cette tentative de voyage illégale, alertant les autorités locales.
Les activités frauduleuses de l’agence de voyages
L’agence de voyage en question, située à Jijel, offrait des services touristiques en apparence légitimes tout en orchestrant un trafic de faux visas pour l’Europe, y compris le Royaume-Uni. Le gérant et son complice créaient de fausses autorisations de travail et attestations d’assurances pour renforcer la crédibilité des dossiers de visa. Selon Ennahar, près de 40 demandes de faux visas ont été traitées par cette agence au cours des deux dernières années.
Arrestation d’un troisième suspect et conséquences judiciaires
Un troisième individu, client de l’agence, a été appréhendé à l’aéroport Houari Boumediene alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour le Royaume-Uni avec un visa contrefait. Les clients de cette agence déboursaient jusqu’à 7000 euros pour obtenir frauduleusement un visa. Le propriétaire de l’agence et les deux autres accusés sont poursuivis par le tribunal correctionnel de Dar El-Beida pour falsification de documents commerciaux et bancaires. Cette affaire souligne les risques encourus par ceux qui tentent d’obtenir illégalement leurs documents de voyage par des intermédiaires.


