La discussion sur l’augmentation du volume de gaz à exporter vers l’hexagone a bien eu lieu lors de la visite du président français en Algérie. En effet, le pays produit un volume de 1 000 milliards de m3 chaque année et il en exporte plus de la moitié. Face à la baisse des livraisons de gaz russe, la France doit trouver un autre fournisseur, capable de couvrir ses besoins.
Un engagement oral du côté algérien
Le ministre de l’énergie Algérien, en présence du PDG de Sonatrach a eu un échange avec la patronne du groupe Engie France. La discussion concerne la possibilité de l’augmentation de l’approvisionnement en gaz de l’hexagone. L’augmentation serait à hauteur de 50 %, si actuellement, le volume fourni en gaz pour la France par l’Algérie est de 5 %.
🇩🇿🇫🇷| La directrice générale du groupe #Engie, Catherine MacGregor, a rencontré le ministre de l'#Énergie et des Mines ainsi que le PDG du groupe #Sonatrach. Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer la coopération énergétique entre la #France et l'#Algérie. pic.twitter.com/WwjzqnuBZ0
— The Algerian Post (@TheAlgiersPost) August 26, 2022
Il s’agit d’une discussion concernant des contrats sur le moyen et sur le long terme. En effet, le groupe pétrolier français dit avoir encore les ressources suffisantes pour couvrir l’hiver prochain. Sur ce, les négociations sont en cours. Et d’après une source, c’est en bonne voie. Une annonce est attendue au cours des prochaines semaines.
Le président Macron démentit les dires que la France quémande le gaz algérien. Il affirme que le gaz ne représente que 20 % de l’énergie utilisée par la France. Et que celui venant de l’Algérie ne représente que 8 à 9 %. Le gaz algérien ne change donc pas la donne selon lui.
Il faut mentionner que le prix du gaz connaît une hausse considérable. Les raisons ? La diminution de l’approvisionnement en gaz de la part de la Russie et l’arrêt du Gazprom. La livraison de gaz pour le mois de septembre atteint les 3 507.3 dollars selon l’indice TTF.