Un séisme de magnitude 3,5 a secoué la région de Béjaïa en Algérie ce samedi 17 août. Cet événement naturel, bien que relativement modéré sur l’échelle de Richter, a suscité une certaine inquiétude parmi les habitants. Dans cet article, nous allons vous fournir des détails précis sur ce tremblement de terre, son origine, ses conséquences et les réactions qu’il a engendrées. Restez avec nous pour comprendre les dynamiques de ces phénomènes géologiques qui, bien qu’ils soient courants dans certaines régions du monde, restent toujours source d’étonnement et d’inquiétude.
Séisme de magnitude 3,5 à Béjaïa : aucun dégât majeur signalé
Le samedi 17 août 2024 à 15h33, la ville de Béjaïa en Algérie a été secouée par une secousse tellurique d’une magnitude de 3,5. Le Centre de Recherche en Astronomie Astrophysique et Géophysique (CRAAG) a localisé l’épicentre du séisme à environ 6 kilomètres au sud-est de Melbou. Malgré l’inquiétude suscitée parmi les habitants, aucune destruction significative n’a été rapportée suite à ce tremblement de terre.
Une série de séismes récents en Algérie
Ce tremblement de terre à Béjaïa s’inscrit dans une suite d’événements similaires qui ont ébranlé l’Algérie ces derniers temps. Le 16 août, la ville de Mostaganem a été touchée par un séisme de magnitude 3,0 et le 13 août, un autre de magnitude 3,9 a secoué Sétif. Selon Volcano Discovery, spécialiste en activité volcanique et sismique, l’Algérie a connu une intensification de son activité sismique avec 12 séismes enregistrés au cours du dernier mois, dont 7 dépassant la magnitude 3.
Comprendre la sismicité en Algérie : un phénomène historique et anticipé
Le géologue Azzedine Boudiaf rappelle que l’Algérie, située dans une zone sismique, est habituée aux tremblements de terre depuis au moins 6 millions d’années. Le nord du pays, notamment Béjaïa, est particulièrement sujet à une « sismicité continue ». Malgré l’inquiétude générée par les récents séismes, il est important de souligner que les données historiques et scientifiques permettent aux autorités et aux chercheurs d’anticiper et d’évaluer ces risques.