Les pays européens se trouvent dans la contrainte de former d’autres alliances énergétiques, et l’Algérie se présente comme un fournisseur potentiel.
En effet, dans un contexte de conflit russo-ukrainien, les pays européens ont mis en place des sanctions qui se répercutent maintenant sur leurs apports énergétiques.
La plupart de ces pays, tels que l’Allemagne, la France ou l’Italie, sont les premiers importateurs d’hydrocarbures russes. Ces derniers sont sous la menace d’un arrêt d’approvisionnement, et recherchent une alternative aux hydrocarbures russes.
L’Algérie quant à elle, ne se prive pas de tirer profit de cette situation et augmente ses exportations en direction de l’Europe. Elle est devenue la première exportatrice d’hydrocarbure en direction de l’Italie devant la Russie.
L’Algérie, une issue de secours pour les pays européens en matière d’énergie
L’Algérie ne boude pas la situation de conflit actuel. Le gouvernement algérien, via la compagnie publique Sonatrach, entend augmenter sa capacité en terme de fourniture d’énergie, et offrir une alternative aux pays européens. C’est d’ailleurs le cas avec l’Italie où le géant algérien compte augmenter de 6 milliards de m3 sa livraison d’hydrocarbure, d’ici la fin de l’année.
Avec la découverte de 3 gisements pétroliers et gaziers, l’Algérie peut se présenter comme un candidat sérieux, pour fournir ses matières énergétiques aux pays d’Europe. En contrepartie, Alger entend bien remplir ses caisses dans un partenariat équilibré. Le pays se trouve dans une position de force, et peut négocier à son avantage les conditions ainsi que les prix d’exportation. Une configuration qui soulagera grandement le trésor public.
Après l’Italie, c’est la France qui est sur le point, via la société Engie, de devenir le prochain client européen de l’Algérie. La compagnie française vient de conclure un contrat de fourniture d’hydrocarbure avec le compagnie pétrolière algérienne.