Alors que l’Algérie avait tenu en mi-juillet, plus précisément le 18 juillet, un sommet avec le gouvernement italien afin d’augmenter l’exportation des ressources énergétiques, ce lundi 25 juillet, Sonatrach annonce une nouvelle encourageante sur la capacité du sous-sol algérien à augmenter sa fourniture de gaz.
Dans un communiqué, la société publique chargée des hydrocarbures avait effectivement affiché ses ambitions dans la recherche de ressources énergétiques. Le groupe avait alors révélé qu’il allait investir près de 40 milliards de dollars dans la prospection et l’extraction de gaz, mais aussi dans la promotion, la production et le raffinage du pétrole entre 2022 et 2026.
C’est dans cet élan que la société algérienne a publié la découverte de nouvelles sources de gaz et de pétrole, dont l’une d’entre elle a été faite conjointement avec une société italienne.
Algérie, nouvel eldorado énergétique de l’Europe
En effet, c’est dans cette situation de crise énergétique en Europe que l’Algérie extrait son épingle du jeu. Ce dernier tire son avantage en augmentant ses exportations. Pour cela, Sonatrach avait entamé des explorations de ressources énergétiques dans le Sahara algérien, dans la région du Bassin d’Illizi et la région nord de Berkine. Celles-ci ont porté leurs fruits.
La société a déclaré en début de semaine la découverte de trois (03) gisements de pétrole et de gaz dans le sud du territoire DZ. L’une des trois découvertes a été faite avec l’ENI, société nationale italienne des hydrocarbures et les deux autres ont été effectuées par les fonds propres du géant pétrolier algérien.
🇩🇿 Sonatrach, le géant algérien des hydrocarbures, a annoncé 3 découvertes de pétrole et de gaz naturel dans le Sahara dont l'une en association avec la compagnie italienne Eni. Le pays devrait augmenter ses livraisons de gaz aux pays européens qui veulent moins dépendre de la 🇷🇺 pic.twitter.com/E33SmnnjnY
— vaudais toujours 🍉 🍉 (@TFilastin) July 26, 2022
Des chiffres très encourageants
Sonatrach estime environ “300 000 m3/j de gaz et 26 m3/j de condensat” pour le premier réservoir. Pour le deuxième, il s’agirait de “213 000 m3/j de gaz et 17 m3/j de condensat”.
Pour sa découverte avec son partenaire italien, c’est environ “1 300 barils/jour d’huile et 51 000 m3/j de gaz associé” qui ont été extraits lors du test de production. Des découvertes réjouissantes pour la société algérienne qui vient de signer des accords de vente d’hydrocarbures avec la société française Engie.