Sur le plan énergétique, le PDG du groupe Sonelgaz vient d’informer la presse que l’Algérie va fournir de l’électricité à l’Italie. Cette exportation se fera par un câble sous-marin de 250 km à travers la Méditerranée.
Un nouveau marché pour l’énergie algérienne
C’est durant la conférence de presse, lundi à Bouira, que le président-directeur général de Sonelgaz, Mourad Adjal a annoncé la bonne nouvelle. Soutenu par les responsables locaux, le PDG du groupe a tenu une séance de travail avec le média algérien.
L’Ambassadeur a été reçu par le PDG de Sonelgaz Mourad Adjal. Un partenariat énergétique toujours plus fort entre l’Italie et l’Algérie, intérêt pour l’échange d’expériences et de nouveaux projets communs 🇮🇹🇩🇿 pic.twitter.com/oiJ2upqo0h
— Italy in Algeria (@ItalyinAlgeria) March 2, 2022
Il a inauguré l’achèvement des travaux d’installation des 250 km de câbles qui vont relier la ville côtière d’Annaba à l’Italie. C’est dans cette partie Est que nous allons exporter notre électricité dans les foyers italiens.
Sonelgaz annonce qu'elle va prochainement exporter de l’électricité vers l’Italie par le biais d’un câble sous-marin de 250 km.
— Kaoud Slimane (@KaoudSlim) July 19, 2022
En effet, l’entreprise industrielle énergétique algérienne, Sonelgaz, peut actuellement produire 24 000 MW par an. Vu que les besoins énergétiques de l’Algérie avoisinent les 14 000 MW, le groupe peut se permettre de vendre son surplus aux pays voisins.
Un avenir prometteur pour Sonelgaz
Selon le même responsable de Sonelgaz, ceci n’est que le début des nouveaux investissements du groupe. Par le fait de produire plus que les demandes locales, le surplus de productions énergétiques sera assez conséquent en termes d’électricité.
Mourad Adjal a affirmé que les investissements actuels seront en hausse dans les prochaines années. S’ils sont estimés à 6 000 MW, cette production en électricité atteindra sûrement les 30 000 MW en 2031 ou en 2032.
Pour confirmer sa thèse, le PDG du groupe a déclaré qu’ils sont actuellement capables d’exporter de l’électricité à notre voisin tunisien. En effet, il a insisté qu’une exportation de 500 MW vers la Tunisie est un marché prometteur pour l’avenir du secteur énergétique algérien.