Younes Sekkouri, figure emblématique du gouvernement, a récemment levé le voile sur une stratégie d’emploi ambitieuse pour l’année en cours. Cette initiative, qui promet de redéfinir le paysage professionnel, suscite déjà un vif intérêt et de nombreuses interrogations. Quels sont les grands axes de cette stratégie ? Comment compte-t-elle répondre aux défis actuels du marché du travail ? Cet article se propose de décrypter les grandes lignes de ce plan audacieux, dont l’impact pourrait bien marquer durablement l’économie nationale.
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Younes Sekkouri dévoile une politique d’emploi « ambitieuse et réaliste » pour 2022
Le gouvernement marocain vise à améliorer continuellement les indicateurs d’emploi et à diminuer le taux de chômage en 2022, selon Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences. Lors d’une session à la Chambre des Conseillers, il a décrit cette stratégie comme étant « ambitieuse et réaliste ».
La politique s’articule autour de trois axes principaux : soutenir l’investissement, notamment par le biais d’un décret favorisant les TPME avec des investissements inférieurs à 50 millions de dirhams, réviser le cadre législatif régissant les relations professionnelles et mettre en œuvre des politiques actives de l’emploi.
Les trois piliers de la stratégie gouvernementale pour l’emploi
Le premier axe de cette stratégie est le soutien à l’investissement, en particulier via un décret visant les TPME avec des investissements inférieurs à 50 millions de dirhams. Sekkouri estime que cette mesure pourrait générer entre 40 000 et 50 000 emplois durables, assurant ainsi une stabilité professionnelle et sociale.
Le deuxième pilier concerne la révision du cadre législatif régissant les relations professionnelles, avec des discussions prévues dès octobre prochain pour éventuellement modifier le Code du travail. Enfin, le troisième axe se concentre sur la mise en œuvre de politiques actives de l’emploi, notamment une nouvelle mesure permettant aux non-diplômés de bénéficier du soutien public destiné aux entreprises.
Impact des mesures concrètes pour l’emploi
Le décret en faveur des TPME, premier pilier de la stratégie, pourrait créer jusqu’à 50 000 emplois stables, contribuant à une sécurité professionnelle et sociale. Le deuxième axe, la révision du cadre législatif, vise à éliminer les injustices envers les travailleurs vulnérables et à dynamiser le marché du travail grâce à des amendements potentiels au Code du travail.
Enfin, la loi de finances de 2025 introduit une mesure inédite depuis trois décennies : le soutien public aux entreprises s’étend désormais aux non-diplômés. Cette initiative essentielle vise à intégrer un grand nombre de jeunes dans le marché du travail.
