Le taux de chômage au Maroc atteint des sommets inquiétants en 2024, une situation qui suscite de nombreuses interrogations. Dans cet article, nous allons analyser en profondeur les causes et les conséquences de cette crise économique sans précédent. Nous explorerons également les différentes stratégies envisagées par le gouvernement pour inverser la tendance. Cette analyse approfondie vise à éclairer nos lecteurs sur l’état actuel du marché du travail marocain et les défis qu’il doit relever. Restez avec nous pour comprendre les enjeux de cette problématique cruciale pour l’avenir du pays.
Crise socio-économique au Maroc : le chômage atteint des sommets en 2024
Le Maroc traverse une période économique et sociale difficile, marquée par un taux de chômage inquiétant. Selon les données du Haut-commissariat marocain au plan, le taux de chômage a connu une hausse significative ces dix dernières années, passant de 16,2% en 2014 à 21,3% en 2024. Cette situation alarmante est le résultat d’une série de facteurs défavorables, dont la crise sanitaire mondiale, l’inflation induite par la guerre en Ukraine, les conséquences du séisme de 2023 et une sécheresse sévère qui affecte gravement le secteur agricole.
Facteurs contribuant à la crise de l’emploi
Plusieurs éléments ont exacerbé la situation économique du Maroc. L’inflation mondiale, conséquence directe du conflit ukrainien, a eu un impact significatif. De plus, la pandémie de Covid-19 a bouleversé l’économie globale, tandis que le séisme de 2023 a engendré des coûts de reconstruction importants. Enfin, une sécheresse intense a frappé le secteur agricole, qui emploie un tiers de la population active et représente 13% du PIB national. Cette conjonction de facteurs a entraîné la perte de 816 000 emplois dans l’agriculture entre 2018 et 2023.
Conséquences de la crise sur l’emploi dans les différents secteurs et régions
La crise a durement touché le secteur agricole, qui représente un tiers des emplois et 13% du PIB marocain. Selon Bank Al Maghrib, ce secteur a perdu 816 000 emplois entre 2018 et 2023. De plus, le chômage affecte de manière disproportionnée les femmes et les jeunes. Les disparités régionales sont également frappantes : Guelmim-Oued Noun et l’Oriental affichent des taux de chômage respectifs de 31,5% et 30,4%. À Casablanca-Settat, Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et Souss-Massa, ces taux sont respectivement de 18,8%, 19,6% et 19,7%.