L’intelligence artificielle (IA) est en train de révolutionner de nombreux secteurs, et l’agriculture ne fait pas exception. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a récemment exprimé son intérêt pour cette technologie, à condition qu’elle puisse contribuer à la production de blé dans son pays. Cette déclaration soulève plusieurs questions : comment l’IA peut-elle être utilisée dans l’agriculture ? Quels sont les avantages potentiels pour l’Algérie ? Et quelles sont les implications pour le reste du monde ? Dans cet article, nous explorerons ces questions et bien d’autres encore. Restez avec nous pour découvrir comment l’IA pourrait transformer l’avenir de l’agriculture en Algérie.
Abdelmadjid Tebboune répond avec humour aux accusations de Medi1
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a réagi avec ironie aux allégations de la chaîne marocaine Medi1 lors d’un discours à l’Université de Sidi Abdallah. La chaîne avait accusé l’Algérie d’utiliser l’intelligence artificielle pour fabriquer de fausses images de la moisson du blé dans le Sahara algérien. Tebboune a répondu en plaisantant que si l’intelligence artificielle peut aider à produire du blé, elle est plus que bienvenue. Cette déclaration intervient dans un contexte où l’Algérie est sur le point de surpasser le Maroc comme principal producteur de blé en Afrique du Nord, selon les données du Département américain de l’Agriculture.
La couverture médiatique algérienne de la récolte de céréales intensifiée
Les médias algériens ont renforcé leur couverture de la récolte de céréales dans le sud du pays, prévoyant une production généreuse cette année. La télévision publique a diffusé des images de camions se dirigeant vers Adrar, l’un des principaux bassins céréaliers du pays. Face aux doutes exprimés par la journaliste marocaine Hanane Tsouri de Medi1 sur l’authenticité de ces images, la télévision algérienne a répliqué en diffusant d’autres reportages montrant la moisson de céréales dans diverses régions du Sahara algérien, comme Timimoun, El Ménéa et Illizi.
Algérie et Maroc : une compétition céréalière marquée par la sécheresse
Les prévisions du Département américain de l’agriculture (USDA) indiquent que l’Algérie pourrait surpasser le Maroc en tant que premier producteur de blé en Afrique du Nord. Avec une production estimée à 3 millions de tonnes cette année, l’Algérie devance le Maroc qui ne prévoit que 2,5 millions de tonnes. La production marocaine a subi une baisse drastique de 40% suite à la sécheresse de 2023 et à son modèle agricole orienté vers l’exportation. Cette rivalité s’inscrit dans un contexte tendu, les relations diplomatiques entre les deux pays étant rompues depuis août 2021 à cause d’une série d' »actes hostiles » du Maroc envers l’Algérie.