Dans cet article, nous allons décrypter le discours du président algérien Abdelmadjid Tebboune adressé au parlement. Quels sont les points clés de son allocution à la nation ? Quels messages a-t-il voulu faire passer et quelles sont les implications pour l’Algérie ? Nous vous proposons une analyse détaillée de ses déclarations, en mettant l’accent sur les thèmes majeurs abordés. Restez avec nous pour comprendre les enjeux et les perspectives de ce discours présidentiel.
Le discours annuel de Tebboune : contexte et enjeux
Abdelmadjid Tebboune, président algérien, s’apprête à prononcer son discours annuel sur « l’état de la nation » devant le Parlement. Ce discours, instauré en décembre 2023, intervient quatre jours après que le président a accordé une grâce présidentielle à 2.471 détenus. Il marque également le début du second mandat de Tebboune, suite à sa réélection lors des élections anticipées du 7 septembre. Le discours est attendu avec impatience, car il devrait fixer la feuille de route pour le second quinquennat du président.
Bilan et perspectives du second mandat de Tebboune
Le premier mandat d’Abdelmadjid Tebboune a été marqué par des réformes significatives, notamment la révision des codes de wilaya et de la commune, ainsi que l’amélioration de la gestion des collectivités locales. Le président a également mis l’accent sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Cependant, son mandat a été entaché par une campagne hostile menée par des activistes marocains contre l’Algérie. Pour son second mandat, Tebboune prévoit de poursuivre ses efforts de réforme et de développement, tout en s’attaquant aux défis économiques et sociaux qui se posent à l’Algérie.
Les objectifs économiques et politiques de Tebboune pour son second mandat
Abdelmadjid Tebboune, dans son second mandat, vise à transformer l’Algérie en une puissance économique émergente avec un PIB de 400 milliards de dollars d’ici 2027. Il envisage la construction de deux millions de logements, la création de 450.000 emplois et le lancement de 20.000 projets d’investissement entre 2024 et 2029. L’autosuffisance en blé dur, maïs et orge dès 2025 est également prévue, ainsi qu’une augmentation de la part de l’industrie nationale dans le PIB à 12%. Politiquement, une révision de la loi sur les partis politiques est attendue, ainsi qu’un dialogue national prévu entre fin 2025 et début 2026.