Toujours sans réponse, les concessionnaires automobiles changent de stratégie

Voitures Algérie

À l’évidence, l’affaire d’importation de voitures en Algérie n’en finit pas de se faire attendre et le nouveau cahier des charges tarde à venir. Les concessionnaires ne vont pas baisser les bras.

Un retard de plus d’une année

Aux dernières nouvelles, le nouveau cahier des charges concernant l’importation de voitures devait être rendu public avant la fin du mois de janvier. Ce délai déjà écoulé, rien n’est encore annoncé. Une situation, qui stagne depuis plus d’une année.

Le groupement des concessionnaires décide cette fois, de déposer une lettre à Ibrahim Mourad, médiateur de la République. Ce dernier est justement chargé de suivre les dossiers d’investissement bloqués et d’éliminer les obstacles administratifs et bureaucratiques devant les opérateurs économiques.

Concessionnaire en Algérie

Les concessionnaires lui demandent d’intervenir rapidement auprès des commissions techniques pour répondre aux doléances des commerçants automobiles. Ils n’oublient pas de mentionner les décisions du président de la République pendant les derniers conseils des ministres.

Celles-ci portent sur le besoin d’écarter les obstacles qui freinent les investisseurs.

Une perte astronomique pour le secteur

En parallèle, le groupement des commerçants de voiture est porté par l’espoir allumé par les annonces du Président Tebboune concernant la levée du gel sur près de 900 projets.

Selon eux, les grands retards dans le traitement des dossiers ont causé de graves pertes financières aux concessionnaires. Des dommages évalués à 1000 milliards de centimes.

Cette situation menace une crise aiguë dans le marché automobile et l’arrêt total de l’activité. Sans compter les pertes de 30 000 postes en emplois directs et 150 000 en emplois indirects.

Voitures Algérie

Et en constatant la pénurie que connaît actuellement le marché automobile algérien en matière de voitures neuves, le groupement des concessionnaires demande l’autorisation d’importation de véhicules pour renouveler le parc national.

À cela s’ajoute la rareté des pièces de rechange qui pourrait favoriser la contrefaçon. Sans compter les 3 années blanches sans voitures montées localement et 5 ans sans importations.

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Écrit par A. Nadir

Journaliste indépendant, Nadir intéresse à l’actualité économique. Tout au long de sa carrière, il a écris sur diverses thématiques économiques et social. Actuellement il est rédacteur spécialisé dans l'immobilier, Business et Entreprise et l'Automobile.