Le Maroc, pays aux mille et une merveilles, est reconnu pour son patrimoine culturel riche et diversifié qui attire chaque année des millions de touristes. Cependant, le secteur du tourisme, bien qu’étant un pilier essentiel de l’économie marocaine, fait face à de nombreux défis. Entre la nécessité de préserver l’environnement, d’assurer un développement durable et de répondre aux attentes d’une clientèle internationale de plus en plus exigeante, le Maroc est à la croisée des chemins. Découvrez dans cet article les enjeux majeurs auxquels est confronté le tourisme au Maroc et les perspectives d’avenir de ce secteur vital.
Une saison estivale prometteuse malgré la crise de la restauration
Alors que le Maroc se prépare à une saison estivale potentiellement prospère en termes d’afflux touristique, le secteur crucial de la restauration et des cafés traverse une crise profonde. Cette situation pourrait compliquer la recherche d’un lieu pour se restaurer pour les touristes étrangers visitant le Maroc et les Marocains résidant à l’étranger (MRE) cet été. L’Association nationale des cafés et restaurants au Maroc (ANPCRM) tire la sonnette d’alarme face à la fermeture en masse des établissements, notamment dans la région de Casablanca-Settat où près de 9 000 lieux ont fermé leurs portes.
Des milliers d’emplois perdus suite aux fermetures en série
La région de Casablanca-Settat a été particulièrement touchée avec la fermeture de 8 964 établissements, entraînant une perte estimée à 53 800 emplois, selon Noureddine Harrak, président de l’ANPCRM. Cette tendance alarmante ne se limite pas à cette région. Fès-Meknès et Rabat-Salé-Kénitra sont également concernées par ces fermetures massives. Dans cette dernière, on dénombre 4 769 établissements fermés, dont 874 avant 2023. Ces chiffres illustrent l’ampleur du coup porté à l’emploi dans le secteur de la restauration et des cafés au Maroc.
Les raisons des fermetures et les revendications du secteur
Plusieurs facteurs expliquent ces fermetures en série. Les propriétaires de cafés et restaurants se plaignent notamment d’une fiscalité lourde, de contrôles fiscaux fréquents, d’amendes excessives, de redevances élevées et de charges sociales contraignantes. Face à cette situation, l’ANPCRM propose plusieurs solutions, dont l’annulation des pénalités et amendes restantes dues à la CNSS, le rééchelonnement de la dette et une contribution de l’État à hauteur de 50% des cotisations. Par ailleurs, l’augmentation des prix des ingrédients, comme le café, pèse également sur les finances des établissements.
Il suffit de cliquer sur l'image ci-dessus et de nous suivre, cela nous aidera grandement. Merci !
