La phase de qualification de la CAN 2022 arrive à son terme avec les deux dernières journées devant être disputées vers la fin du mois de mars. Pour l’Algérie, le plus important du travail est déjà fait ; la sélection est déjà mathématiquement qualifiée pour les phases de groupe. Cependant, les deux derniers matchs de qualification risquent d’être difficiles.
Le règlement de la FIFA au profit des clubs
Afin d’assurer la reprise des matchs de foot à travers le monde, la FIFA a établi une règle obligatoire durant l’année dernière concernant les trêves internationales. Tous les joueurs européens convoqués devront passer un test PCR, mais également passer une quarantaine allant de 5 à 15 jours à leur retour en Europe. Cette règle est accompagnée d’une deuxième qui permet au club du joueur concerné de l’empêcher de rejoindre son pays si le risque sanitaire est jugé trop élevé.
Beaucoup de clubs ont donc décidé de profiter de cette règle pour retenir leurs joueurs à l’arrivée de la prochaine trêve internationale.
Le variant anglais du COVID-19 : un risque trop grand
« On a travaillé dur pendant 8/9 mois pour arriver là où nous en sommes. Je ne peux pas me permettre d’avoir une pièce maîtresse manquante pour la partie la plus importante de la saison ! », a déclaré Pep Guardiola. Il a décidé de ne pas laisser Riyad Mahrez (Manchester City) rejoindre sa sélection nationale, jugeant les risques trop élevés. Saïd Benrham (West Ham) est également concerné par cette restriction. En plus des risques élevés de contamination en Algérie, le variant anglais du COVID-19 ajoute une raison de plus à l’interdiction de voyage des joueurs de la Premier League.
Les internationaux algériens de la Ligue 1 absents pour la trêve
La situation n’est pas meilleure pour les joueurs évoluant en France. Alexandre Oukidja et Farid Boulaya, les deux joueurs du FC Metz, seront logiquement absents pour affronter la Zambie et le Botswana.
« Parmi mes dix joueurs sélectionnables, huit d’entre eux sont titulaires. Nous allons affronter Monaco à deux reprises après les trêves. Si je laisse mes joueurs rejoindre leur sélection nationale, ils devront obligatoirement passer une quarantaine de dix jours à leur retour. Comment voulez-vous que j’affronte Monaco sans eux ? », déclare Frédéric Antonneti face à la situation.
À ces deux joueurs s’ajoutent évidemment les autres joueurs jouant en championnat français : Karim Aribi, Mehdi Zerkane, Belkebla, Benlamri, Sehrat, etc.
Situation délicate pour l’Algérie
En plus de ces refus, Djamel Belmadi devra composer une sélection dépourvue de joueurs importants comme Atal ou Bennacer. Ces derniers sont blessés et indisponibles pour un long moment. Le sélectionneur aura à composer une liste de joueurs tout à fait différente de celles qu’on a déjà vues. Heureusement que le club a déjà assuré sa qualification en gagnant 3 de ses 4 matchs.
L’Algérie n’est pas le seul pays concerné par ce problème. Pour le moment, la CAF ne s’est pas encore exprimée, malgré la demande de report des prochains matchs de qualification. Le tenant du titre va devoir affronter la Zambie (25 mars) et le Botswana (29 mars) avec une nouvelle formation si aucune décision n’est prise d’ici là.