Dans le monde du football, les scandales judiciaires ne sont pas rares. Cependant, lorsque trois anciens présidents de la Fédération Algérienne de Football (FAF) se retrouvent impliqués dans une affaire judiciaire, l’onde de choc est inévitable. Cette situation, qui secoue actuellement le paysage footballistique algérien, soulève de nombreuses questions sur la gestion de cette institution sportive majeure. Dans cet article, nous allons explorer les détails de cette affaire sans précédent et tenter de comprendre comment ces figures emblématiques du football algérien ont pu se retrouver au cœur d’un tel scandale.
Enquête sur des allégations de corruption à la Fédération algérienne de football
Une enquête a été initiée par le pôle pénal national économique et financier d’Alger suite à des accusations de corruption au sein de la Fédération algérienne de football (FAF) durant les deux derniers mandats olympiques. Cette affaire implique quatorze hauts responsables de l’instance fédérale, dont trois anciens présidents. Les soupçons portent notamment sur des contrats d’équipement et l’attribution de primes en devises à des joueurs locaux. L’enquête fait suite à une plainte déposée par l’inspection des finances auprès de la FAF.
Les détails des accusations de corruption à la FAF
Le journal « El-Khabar » a révélé plusieurs cas de corruption au sein de la FAF, notamment en lien avec l’équipementier « Adidas » et l’attribution de primes en devises à des joueurs locaux. Plusieurs responsables et employés de l’Instance fédérale ont été interrogés suite à une plainte de l’inspection des finances. L’enquête porte sur des soupçons de contrats conclus en violation de la procédure interne, accordant des privilèges injustifiés à des tiers et entraînant la dilapidation des fonds publics.
Les suites judiciaires de l’affaire de corruption à la FAF
Une information judiciaire a été lancée contre 14 individus, dont d’anciens présidents et secrétaires généraux de la FAF, ainsi que son ex-directeur général et trois entités morales. Les infractions présumées comprennent l’octroi de privilèges indus lors de la signature de contrats avec l’État ou ses institutions. Le pôle pénal national économique et financier près la Cour d’Alger, qui supervise cette affaire, s’est engagé à tenir le public informé des mesures prises en temps opportun. Cette enquête constitue une avancée significative dans la lutte contre la corruption au sein des organisations sportives algériennes.