L’augmentation du prix du carburant à la pompe était plus que prévisible. Neila Nouira Gonji, la Ministre des Mines et de l’Énergie, ainsi que de l’Industrie, avait parlé de fluctuation un peu plus tôt. Dès le début du mois de février, la hausse s’est fait remarquer à la pompe. Voici les détails !
Quelle augmentation remarque-t-on à la pompe ?
À minuit, le 31 janvier 2022, les automobilistes qui se sont ravitaillés aux stations d’essence tunisiennes ont été plus ou moins surpris. Le gasoil sans souffre qui était à 1 805 Dinars passe désormais à 1 860 dinars.
La version ordinaire est de 1 605 dinars à 1 655. C’est l’essence sans plomb qui a le plus grimpé, en passant de 2 095 dinars à 2 155.
Le baril de Brent à 90 dollars est en cause
Le prix du pétrole au niveau mondial est à pointer du doigt, dans cette hausse dans les stations-service. Certains spécialistes avaient déjà fait remarquer l’importance de mettre en place des raffineries dans le pays pour ne pas dépendre des prix au niveau planétaire.
De savants calculs ont démontré qu’un dollar de plus sur la valeur du baril de brent nécessitait à l’état de dépenser 140 millions de plus. En ce moment, la matière première n’a pas été aussi chère depuis l’année 2015, c’est-à-dire au-dessus des 90 dollars le baril.
Certains ménages sont quand même épargnés par la hausse
L’impact de cette hausse de l’essence et du gasoil n’impacte pas directement sur le portefeuille de tout le monde. Heureusement, car une grande partie de la population, celle qui n’utilise pas de véhicules pour se déplacer au quotidien, est presque épargnée par la hausse.
Du moins partiellement, puisque ceux qui ont des lampes à pétrole utilisent le pétrole liquéfié. Le gaz aussi n’est pas concerné par la hausse, ce qui est un avantage certain pour les ménages qui l’utilisent.