La Turquie, acteur économique majeur sur la scène internationale, se tourne vers l’Algérie dans le but d’établir un accord commercial privilégié. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer les liens économiques et commerciaux avec les pays du Maghreb. Quels sont les enjeux de cet accord pour ces deux nations ? Quels secteurs seront concernés ? Comment cela pourrait-il influencer l’équilibre des forces dans la région ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre dans cet article. Suivez-nous pour découvrir les détails de cette initiative turque et son impact potentiel sur l’économie algérienne.
Algérie et Turquie : Vers un renforcement du partenariat économique
L’Algérie et la Turquie s’engagent à intensifier leur coopération économique, en dépit des tensions commerciales actuelles entre l’Algérie et l’Europe. Cevdet Yilmaz, le vice-président turc, a récemment visité l’Algérie pour discuter d’un potentiel accord commercial préférentiel. Sa visite coïncidait avec l’inauguration de la Foire internationale d’Alger (FIA), où la Turquie était l’invitée d’honneur. Plus de 50 entités turques ont participé à cet événement économique majeur, reflétant l’étroite collaboration politique et économique entre les deux nations.
Commerce et investissements entre l’Algérie et la Turquie : les chiffres clés
La Turquie vise à atteindre 10 milliards de dollars d’échanges commerciaux avec l’Algérie. Actuellement, les investissements turcs en Algérie s’élèvent à 6 milliards de dollars. En 2023, le commerce bilatéral a dépassé légèrement ce montant. L’Algérie a exporté pour plus de 3,5 milliards de dollars vers la Turquie, principalement des hydrocarbures, et a importé pour plus de 2,5 milliards de marchandises diverses. Les deux pays sont déterminés à augmenter ces volumes d’échanges, renforçant ainsi leur partenariat économique.
Projets futurs et soutien aux investisseurs algériens
Les entreprises turques ont lancé 636 projets en Algérie, d’une valeur totale de 21,3 milliards de dollars. Les secteurs clés identifiés pour stimuler l’investissement mutuel comprennent les énergies renouvelables, l’hydraulique, l’énergie, les mines et la mécanisation agricole. Le ministre du Commerce turc, Ömer Bolat, a réaffirmé l’engagement de la Turquie à soutenir les investisseurs algériens, mettant en avant les atouts de son pays tels que sa main-d’œuvre qualifiée, son environnement d’investissement stable et son système d’incitation à l’investissement.