Plusieurs personnes estiment que la législation du travail en place ne privilégie point les femmes actives. En effet, avec le rôle montant des femmes dans la vie politique en Algérie, il serait nécessaire de revoir leurs conditions de travail, surtout celles qui viennent de donner naissance à un enfant.
C’est dans cette optique que les législateurs et/ou parlementaires envisagent à travers un projet de loi, en amendement de l’ordonnance 17/96 modifiant et complétant la loi 83/11 sur la sécurité sociale, d’étendre le congé de maternité qui était initialement prévu à 3 mois, soit 98 jours.
C’est effectivement une bonne nouvelle pour les futures mères qui ne sont plus obligées de recourir aux arrêts maladies pour pouvoir prendre soin de leurs progénitures.
Congé de maternité étendu à 180 jours au lieu de 98 jours
Il est vrai que les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) pensent que le code de travail ne promeut pas réellement le droit de la femme ainsi que de l’enfant. C’est pour cette raison qu’ils ont proposé d’élargir la durée du congé de maternité, allant jusqu’à 6 mois.
Cette initiative s’inscrit dans un désir d’aider la femme à bien s’occuper de son enfant puisque 90 % de ces personnes doivent recourir aux arrêts maladies, une fois le congé de maternité achevé. Entre autres, les parlementaires algériens ont pu constater que le taux d’allaitement maternel baisse drastiquement après 3 mois à compter de l’accouchement.
D’ailleurs, nombreux sont ceux qui pensent que ces 98 jours sont insuffisants, raison pour laquelle de nombreuses femmes abandonnent leur travail pour allaiter et s’occuper de leur bambin. Beaucoup vont même jusqu’à affirmer que la prise en charge du congé de maternité est financièrement convenable, mais concernant la durée, non.
En outre, une autre mesure autorisant les femmes à allaiter deux heures par jour durant 24 mois après la fin du congé de maternité est également envisagée au niveau de l’APN.