Un homme de 35 ans, propriétaire d’une agence de recrutement à Sousse en Tunisie, a été arrêté pour escroquerie liée à des contrats de travail fictifs à l’étranger.
Cette affaire met en lumière le phénomène récurrent des arnaques à l’emploi qui touche de nombreux candidats tunisiens.
Arrestation d’un escroc à l’emploi en Tunisie : les détails de l’affaire
Un homme de 35 ans, propriétaire d’une société de recrutement, a été arrêté dans la région de Ksibet El Chatt pour escroquerie.
Il est suspecté d’avoir trompé ses clients avec de faux contrats de travail à l’étranger, leur soutirant ainsi diverses sommes d’argent.
Après consultation du parquet du tribunal de première instance de Sousse, il a été placé en détention.
Des mandats de recherche avaient déjà été émis à son encontre par les unités de police locales, soulignant la gravité de ses actes frauduleux.
On m’avait promis un poste dans une clinique en Italie, avec logement et visa pris en charge. J’ai payé des frais de dossier, mais plus personne ne répondait après. J’ai compris trop tard que tout était faux.
Lila, 29 ans, infirmière
Le modus operandi de l’escroc
L’individu arrêté exploitait une méthode d’escroquerie bien rodée. Il proposait à ses victimes des contrats de travail fictifs pour des emplois en Europe, leur faisant miroiter une vie meilleure.
En échange, il exigeait des sommes d’argent, prétendant qu’elles étaient nécessaires pour finaliser les procédures d’embauche.
Les enquêtes sont toujours en cours pour déterminer l’étendue exacte de cette fraude et identifier d’éventuels complices.
Les autorités cherchent également à estimer le montant total des sommes indûment perçues par l’escroc grâce à ces contrats fictifs.
Arnaques à l’emploi à l’étranger : un phénomène récurrent en Tunisie ?
Cette affaire met en exergue un problème plus large, celui des arnaques à l’emploi à l’étranger qui touchent fréquemment les candidats tunisiens.
Beaucoup d’entre nous rêvent d’une meilleure vie ailleurs, mais il faut être vigilant. Aujourd’hui, je préfère passer par les canaux officiels plutôt que de risquer de tout perdre.
Karim, 41 ans, ancien candidat à l’expatriation
Les autorités insistent sur la nécessité de vérifier systématiquement l’authenticité des agences de recrutement avant toute démarche.
Elles recommandent également de ne jamais verser d’argent avant la signature de contrats officiels validés par les institutions compétentes.
La police locale rassure quant à elle que toutes les mesures seront prises pour protéger les victimes et punir les auteurs de ces pratiques frauduleuses.


