Le marché du pétrole connaît dernièrement de nombreuses variations, les membres de l’OPEP+ prennent les devants. Dans nos précédents articles, nous vous annoncions les prix volatils sur les deux références du marché pétrolier, soit le Brent et le WTI.
Ces derniers ont connu de nombreuses fluctuations, qui inquiétaient à juste titre de nombreux spécialistes. Le mois dernier, il était déjà question de prendre position afin de réguler le marché de cet hydrocarbure. Désormais, des décisions ont été prises pour essayer de stabiliser le cours du pétrole.
En effet, le ministère algérien de l’Énergie et des Mines a participé à une réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, pour soutenir le prix de celui-ci contre une récession.
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La réunion a eu lieu ce lundi 05 septembre par visioconférence. Mohamed Arkab, ministre de l’Énergie et des Mines, a très rapidement fait part de l’issue de cette concertation, et a parlé des choix concernant l’Algérie.
Dans le fond, Mohamed Arkab annonce que le groupe de Vienne s’est accordé pour réduire de 100 000 barils de pétrole la production journalière pour le mois d’octobre.
Pour l’Algérie, il s’agit de baisser de 2 000 barils par jour la production journalière, pour atteindre 1,57 millions de barils par jour environ le mois prochain.
Cette décision reste pour le moins symbolique, mais les pays de l’OPEP+, s’accordent jusqu’au 05 octobre pour de nouveaux ajustements si nécessaire.
Une démarche assez exceptionnelle, mais attendue, qui n’a pas été bien accueillie côté transatlantique. Le président américain Joe Biden a directement réagi dans la foulée, en exigeant que l’offre de cette matière première soit à la hauteur de la demande mondiale.
Une réaction qui risque peu de changer grand-chose. Si on se réfère au ministre algérien de l’énergie, la variation du pétrole est davantage liée à la spéculation et à la crainte des investisseurs que le contexte du marché actuel.