Pour la première fois depuis 7 ans, le coût du pétrole a surpassé la limite des 90 dollars. Inquiets, les acteurs concernés s’attendent au pire.
La crise en Ukraine au centre des débats
Le coût du baril du pétrole se hissait à 89,6 dollars en 2014. Le 26 janvier, le pourcentage de la grimpée du brut brent s’est élevé à 2,30 % soit 90,23 dollars.
Devant cette situation critique, l’analyste chez Hargreaves Lansdown, Susannah Streeter confirme que l’origine de cette inflation est en lien « avec la poursuite de l’impasse entre la Russie et les membres de l’OTAN ».
L’analyse chez OANDA, Craig Erlam semble également inquiet quand il a annoncé que « Maintenant que le prix dépasse les 90 dollars et qu’il reprend de la vigueur, ce n’est peut-être qu’une question de temps avant qu’il ne frôle les 100 dollars ».
Un projet de lutte contre l’inflation mis en place
L’instabilité de l’offre et de la demande aurait réduit les stocks de brut à 872 000 barils d’après les données de l’American Petroleum Institute. Les problèmes d’approvisionnement risquent d’ailleurs d’être menacés, car dans les pays de l’OPEP, la Russie est leur principal producteur de pétrole.
Ainsi, un projet de lutte contre l’inflation sera mis en lumière par la Réserve fédérale américaine en Mars lors de l’élaboration d’un plan pour augmenter les taux d’intérêt.
Aussi, une réunion sur une nouvelle hausse de la production se tiendra le 2 février. Elle regroupera l’organisation des pays exportateurs de pétrole et ses collaborateurs.
Des professionnels en économie affirment toutefois que l’Algérie devrait tirer profit de cette hausse de prix pour redonner une bouffée d’oxygène à son économie, actuellement en crise.