Le directeur du développement à la Algerian Energie Company, filiale du groupe Sonatrach, Sofiane Zamiche, a annoncé que le nombre d’usines de dessalement d’eau de mer en Algérie sera porté à 19 en 2024. Cette initiative vise à faire face au stress hydrique qui touche le pays et à améliorer l’accès à l’eau potable pour les habitants.
Première phase : 11 usines déjà réalisées sur la bande côtière
Dans le cadre du premier programme, 11 usines de dessalement d’eau de mer ont été réalisées sur la bande côtière, avec une capacité de production de 2,11 millions de mètres cubes par jour. Cette première phase a permis d’augmenter significativement la disponibilité de l’eau potable dans les zones concernées.
- Capacité totale de production : 2,11 millions de mètres cubes par jour
- Augmentation de l’accès à l’eau potable
- Réalisation des usines sur la bande côtière
Deuxième phase : plan d’urgence et construction de 3 nouvelles usines
Pour poursuivre les efforts menés en matière d’accès à l’eau potable et faire face au stress hydrique, un plan d’urgence a été mis en place par les autorités algériennes. Dans le cadre de ce plan, 3 nouvelles usines de dessalement seront construites à l’horizon 2024, pour une capacité de production supplémentaire de 70 000 mètres cubes par jour.
Des bénéfices multiples pour la population et l’économie
L’augmentation du nombre d’usines de dessalement d’eau de mer en Algérie présente de nombreux avantages pour les habitants et l’économie locale :
- Amélioration de l’accès à l’eau potable : La construction de ces usines permettra aux populations de disposer d’une eau potable plus abondante, améliorant ainsi leur qualité de vie.
- Réduction de la dépendance aux ressources hydriques traditionnelles : En diversifiant les sources d’approvisionnement en eau, l’Algérie réduit sa dépendance aux ressources hydriques traditionnelles, souvent insuffisantes pour répondre aux besoins de la population.
- Création d’emplois : La construction et l’exploitation des usines de dessalement génèrent des emplois locaux et contribuent au développement économique du pays.
- Potentiel d’exportation : L’Algérie pourrait également envisager d’exporter son eau dessalée vers d’autres pays confrontés à des problèmes d’accès à l’eau potable, créant ainsi de nouvelles opportunités économiques.
Un enjeu environnemental et social
Le stress hydrique est un problème majeur pour de nombreux pays, dont l’Algérie. La hausse du nombre d’usines de dessalement d’eau de mer participe à la lutte contre ce phénomène et contribue à garantir le droit fondamental à l’eau potable pour tous les citoyens.
Lutte contre le stress hydrique
En augmentant sa capacité de production d’eau potable par le dessalement de l’eau de mer, l’Algérie renforce sa résilience face au stress hydrique. Ce dernier, causé par une demande croissante en eau, des sécheresses fréquentes et des ressources en eau insuffisantes, peut avoir de graves conséquences sur la santé, l’économie et l’environnement.
Garantir le droit à l’eau potable pour tous
Le droit à l’eau potable est un droit fondamental reconnu par les Nations Unies. En développant son réseau d’usines de dessalement d’eau de mer, l’Algérie œuvre pour que chacun de ses citoyens puisse bénéficier de ce droit essentiel à la vie et au développement humain.
L’annonce de la construction de 3 nouvelles usines de dessalement d’eau de mer en Algérie d’ici 2024 est une excellente nouvelle pour la population et l’économie du pays. Ce projet ambitieux permettra non seulement d’améliorer l’accès à l’eau potable pour tous, mais aussi de renforcer la résilience de l’Algérie face au stress hydrique et de créer des emplois locaux.