L’affaire Lola a suscité plusieurs débats et un important retournement de situation sur le territoire. Face à cela, un nouveau projet de loi sur l’immigration devrait être examiné en 2023. Son application permettra de réduire les cas d’irrégularité en France. Bien qu’une démarche vers la régularisation de certains travailleurs étrangers, dont les Algériens, puisse également être empruntée.
La France adopte de nouvelles politiques sur l’immigration
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin compte éradiquer l’immigration clandestine en France. Et ce, en introduisant un nouveau projet de loi à examiner en 2023. Ce haut fonctionnaire français compte supprimer différentes réserves et facteurs empêchant l’expulsion de certains sans papiers et les malfaiteurs établis sur le territoire nationale.
🔴Attention à l'arnaque de Macron et Darmanin sur l'immigration : ils ont joué les gros bras quelques jours sur les OQTF, et veulent maintenant vous imposer une « régularisation » massive d'immigrés clandestins sous le prétexte fallacieux de « métiers en tension ».
— Samuel Lafont (@Samuel_Lafont) November 3, 2022
Le gouvernement a, ainsi, pour principal objectif d’expulser un maximum d’illégaux résidants sur le territoire français et de rendre les obligations de quitter le territoire français plus effectivement. En guise de rappel, Darmanin souligne que seuls 12 000 sur 120 000 OQTF sont exécutés par an.
Les métiers en tension : favorisés par le nouveau projet de loi sur l’immigration
En dépit des menaces d’expulsion que le nouveau projet de loi fait planer au-dessus des immigrants clandestins, le ministre de l’Intérieur français ainsi que le ministre du Travail ont aussi apporté plus de détails sur le contenu de ce nouveau texte.
Selon Darmanin et Dussopt, le gouvernement a également l’intention de faciliter l’insertion des travailleurs étrangers. Olivier Dussopt, le ministre du Travail en l’occurrence, revendique de nouveaux titres de séjour pour certains postes. A savoir : les métiers en tension. Cette initiative est liée à la lutte contre la pénurie de main-d’œuvre.
Qui plus est, 50 000 postes dans le transport, 80 000 postes dans le bâtiment et 300 000 postes dans le secteur de l’hôtellerie recherchent actuellement autant de travailleurs locaux qu’étrangers.