Après le pic spectaculaire des cas positifs en Algérie vers la fin du mois de janvier, le nombre des contaminés commence à diminuer progressivement. Actuellement, des nouveaux sous-variants ont vu le jour. Le BA.3 en fait partie. Serait-il déjà arrivé en Algérie ?
Plus difficile à détecter que le BA1 ?
Le laboratoire de l’hôpital Jessa à Hasselt de Belgique a identifié le sous-variant Omicron nommé BA.3 il y a environ plus d’une semaine.
Bien que les données ne soient pas encore précises, l’infectiologue et professeur de virologie à l’université de Hasselt, Dr Peter Messiaen affirme qu’il est plus difficile à détecter avec un test PCR. Aussi, sa virulence serait semblable à celle du sous-variant BA.1, explique-t-il.
Algérie affectée par le nouveau variant BA.3 ?
Le directeur de l’Institut pasteur, le Pr Fawzi Derrar, avoue que l’Algérie procède actuellement à 2000 séquençages par jour. La bonne nouvelle ? Le sous-variant BA.3 n’a pas encore été décelé pour le moment.
De plus, il a annoncé durant sa présence sur les ondes de la Radio Nationale que ces derniers jours, le nombre journalier des séquençages s’est limité à 600 grâce à l’évolution de la situation sanitaire en Algérie.
Le Pr Derrar a également tenu à rassurer les citoyens en annonçant qu’en étant en étroite collaboration avec le ministère des Finances, son institution bénéficiera prochainement d’un nouvel équipement. De cette manière, son équipe pourra opérer rapidement à l’identification du virus.
A noter que le variant Omicron domine actuellement en Algérie.
Aussi, selon l’annonce du Dr Fawzi Derrar ce dimanche : « L’Algérie a récemment enregistré plusieurs cas de “BA.2‘, dont on sait qu’il est répandu en Afrique du sud, aux États-Unis et dans certains pays européens comme le Danemark et dans certains pays asiatiques ».