Après les festivités de l’Aïd el-Fitr, les consommateurs algériens se préparent déjà pour l’Aïd el-Adha. Cependant, les tarifs des viandes rouges ayant connu beaucoup de fluctuations dernièrement, notamment pendant le Ramadan, de nombreuses personnes appréhendent les prix des moutons sacrificiels pour cette année. Selon les éleveurs et les spécialistes du domaine, il n’y aura pas de mouton à moins de 50 000 DA et certains estiment même que le prix pourrait atteindre 60 000 DA, malgré les efforts des autorités pour minimiser l’inflation.
Cette année, on ne peut pas acheter: les prix du mouton c'est à partir de 70 000 da. #Aid #Algérie
— Djenad (@ali_ouhachi) June 12, 2023
Voici les raisons de cette hausse de prix
Plusieurs facteurs expliquent cette augmentation des prix des moutons pour l’Aïd el-Adha en Algérie :
- La flambée des prix des aliments pour animaux, qui impacte directement le coût de production des éleveurs
- Les conditions climatiques difficiles ayant affecté la production fourragère et la disponibilité des pâturages pour les moutons
- Le coût du transport des animaux depuis les lieux d’élevage jusqu’aux marchés urbains
- La spéculation de certains intermédiaires et commerçants, qui profitent de la forte demande en cette période pour augmenter les prix
- La diminution du nombre d’éleveurs en raison des difficultés économiques rencontrées par le secteur
Une situation difficile pour les consommateurs
Face à cette hausse conséquente des prix des moutons, de nombreux consommateurs algériens se retrouvent dans une situation difficile, puisqu’ils doivent sacrifier un mouton lors de l’Aïd el-Adha. Certains d’entre eux ont même décidé de ne pas acheter de mouton cette année, estimant que les prix sont devenus trop élevés.
Le gouvernement intervient pour limiter cette inflation
Même si les autorités algériennes font de leur mieux pour minimiser l’inflation, il semble que cela ne soit pas suffisant pour éviter cette hausse importante des prix des moutons. Toutefois, plusieurs actions ont été entreprises par le gouvernement :
- La mise en place de subventions pour soutenir les éleveurs et encourager la production locale,
- Le contrôle des prix sur les marchés pour lutter contre la spéculation,
- La création de marchés temporaires spécialement dédiés à la vente des moutons pour l’Aïd el-Adha.
Le rôle des éleveurs et commerçants dans la stabilisation des prix
Il est important de souligner que les éleveurs et les commerçants ont également un rôle à jouer pour stabiliser les prix des moutons en cette période pré-Aïd el-Adha. Ils doivent veiller à ne pas profiter de la situation pour augmenter leurs marges et ainsi contribuer à une hausse excessive des prix.
Quelle sont les alternatives pour réduire l’impact de cette hausse sur les consommateurs ?
Face à cette augmentation importante des prix des moutons sacrificiels, il est essentiel de trouver des solutions pour limiter l’impact sur les consommateurs algériens :
- L’achat groupé : plusieurs familles peuvent se regrouper pour acheter un mouton ensemble et ainsi partager les frais,
- Opter pour des moutons de moindre qualité ou de taille plus petite, dont le prix sera moins élevé,
- Privilégier les achats directs auprès des éleveurs, afin d’éviter les intermédiaires et les marges importantes qu’ils ajoutent au prix final.
Un appel à la solidarité envers les familles les plus démunies
Enfin, face à cette situation difficile, il est important de rappeler l’importance de la solidarité envers les familles les plus démunies. Les personnes les plus aisées peuvent ainsi aider les familles dans le besoin en leur offrant un mouton ou en contribuant financièrement à l’achat d’un mouton sacrificiel.
En conclusion, bien que la hausse des prix des moutons pour l’Aïd el-Adha en Algérie soit conséquente cette année, il est essentiel de trouver des alternatives pour limiter l’impact sur les consommateurs et de renforcer la solidarité entre les familles algériennes.