La compagnie aérienne Royal Air Maroc est au cœur d’une polémique grandissante. En effet, de nombreux passagers expriment leur mécontentement face aux retards récurrents et aux bagages égarés. Cette situation, qui perdure depuis plusieurs mois, suscite une colère croissante parmi les usagers de la compagnie. Cet article se propose d’explorer en détail les raisons de cette grogne et les conséquences pour l’image de Royal Air Maroc.
Restez connectés pour découvrir les dessous de cette crise qui secoue l’un des acteurs majeurs du transport aérien marocain.
Les dysfonctionnements récurrents de Royal Air Maroc
Royal Air Maroc (RAM), la compagnie aérienne nationale du Maroc, est actuellement sous le feu des critiques en raison de problèmes persistants qui nuisent à sa réputation. Les passagers expriment leur mécontentement face aux retards fréquents, au surbooking et à la perte de bagages.
Un incident récent illustre parfaitement ces difficultés : un vol pour Montréal a été retardé de plus de dix heures à cause d’une panne technique, suscitant l’indignation des voyageurs. Ces problèmes ne sont pas isolés et ont conduit à plusieurs litiges judiciaires, exacerbant la frustration des clients.
Les conséquences juridiques et financières pour la compagnie aérienne
En février 2025, RAM a été sanctionnée par le tribunal d’Oujda suite au refus d’embarquement d’un père et de sa fille à cause d’un surbooking. Le vol réservé avait été remplacé par un autre, arrivant après minuit, compromettant ainsi la participation de la jeune fille à un examen crucial. La justice a condamné RAM pour non-respect de ses obligations contractuelles, lui imposant des amendes s’élevant à 45 000 dirhams.
Par ailleurs, une étude d’OddsMonkey publiée en 2025, basée sur plus de 700 000 avis TripAdvisor, a classé RAM parmi les compagnies aériennes les plus sujettes aux pertes de bagages, avec un taux d’incidents de 2,31%.
La réaction des passagers et du gouvernement face à la situation
Devant l’accumulation de ces dysfonctionnements, les voyageurs exigent des améliorations immédiates et des dédommagements justes. Abdessamad Kayouh, le ministre marocain du Transport, a reconnu publiquement les failles de RAM, tout en rappelant que la gestion des bagages relève de la responsabilité des compagnies aériennes et de leurs fournisseurs au sol.
Pour préserver sa crédibilité, Royal Air Maroc doit apporter une réponse ferme et transparente à ces problèmes. Dans un secteur aérien où la concurrence est rude, l’absence d’une telle réaction pourrait entraîner une détérioration supplémentaire de sa réputation.



