La culture de la betterave à sucre en Algérie, autrefois florissante, connaît une renaissance remarquable. Cet article explore les efforts déployés pour revitaliser cette industrie essentielle, qui a le potentiel de stimuler l’économie locale et de renforcer la sécurité alimentaire du pays.
Nous aborderons les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs algériens, les initiatives prises pour surmonter ces obstacles et les perspectives d’avenir de la culture de la betterave à sucre en Algérie. Plongez avec nous dans ce voyage fascinant à travers l’histoire, le présent et l’avenir de la culture de la betterave à sucre en Algérie.
Relance de la culture de betterave à sucre en Algérie : un pas vers l’autosuffisance alimentaire
L’Algérie se tourne à nouveau vers la culture de la betterave à sucre, après une première tentative infructueuse. Cette initiative vise à diminuer les importations de matières premières et à renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
Des essais ont été menés en 2022 dans les régions de Biskra et Ouargla, et le groupe Cevital, principal raffineur de sucre en Algérie, a également commencé à cultiver la betterave à Hassi El F’hel (El Menia). Ce mouvement s’inscrit dans une volonté plus large d’accroître la production locale de sucre.
Les acteurs privés s’engagent dans la revitalisation de la culture de betterave à sucre
Le groupe Cevital, leader algérien du raffinage de sucre, a initié des tests préliminaires de culture de betterave à Hassi El F’hel. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer l’autosuffisance alimentaire du pays.
Parallèlement, Kamel Moula, président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), a présenté un projet ambitieux de production de sucre à partir de betterave. En outre, un partenariat privé algéro-turc a vu le jour dans la région de Hassi Messaoud, témoignant de l’intérêt croissant pour cette culture prometteuse.